Label RGE : obtenez la certification et développez votre activité

La certification RGE : pourquoi ?

Historique du Label RGE et ses objectifs long terme

Initié en 2011 par l’Etat, le Label RGE permet d'instaurer un gage de qualité des professionnels de la rénovation énergétique.

L’objectif de la création de ce label est de favoriser la montée en compétences, avec pour ambition gouvernementale de conditionner les aides aux particuliers à la réalisation de 700 000 rénovations d’envergure par an, afin que les collectivités et les acheteurs privés intègrent de plus en plus ce critère dans leurs processus de commande publique.

Un Label pour favoriser la reconnaissance des compétences

La certification RGE sert à reconnaître les savoir-faire multiples des entreprises et professionnels du bâtiment.

Mais comment démontrer ses compétences ?

En effet, si elle souhaite développer son activité, trouver de nouveaux clients en inspirant confiance sur la qualité de ses prestations, une entreprise a besoin de faire reconnaître ses compétences.
En parallèle, un maître d’ouvrage a besoin de réduire l’incertitude dans la décision de confier ses travaux à une entreprise. Alors que l’entreprise doit apporter la preuve qu’elle est digne de confiance, le maître d’ouvrage doit, quant à lui, avoir confiance dans la preuve qui lui est apportée.

Différents systèmes de reconnaissance des compétences se sont développés pour répondre à ces deux besoins.
Quels sont-ils ? Sont-ils objectifs et exhaustifs ? S'appuient-ils sur les mêmes exigences ?

Trois niveaux de reconnaissance des compétences nécessaires à l’obtention du Label RGE

Le premier niveau de reconnaissance de la compétence d’une entreprise est social

La qualité du travail accompli est validée par une communauté de connaissances, grâce au bouche-à-oreille. La compétence de l’entreprise est implicite et reconnue en dehors de tout formalisme. La preuve en est apportée par le travail effectué, lequel a apporté satisfaction. Le bouche-à-oreille est un outil de recommandation puissant. Cependant, l’entreprise n’en a pas la maîtrise.

Le deuxième niveau de reconnaissance appartient à celui des clients

Il se manifeste à travers les avis publics, laissés sur internet. En partageant son expérience, avec une notation indiquant son degré de satisfaction, le client évalue la capacité d’une entreprise à répondre efficacement à ses attentes. L’avis est l’expression d’une relation client bien gérée. On y note la cohérence de la facturation par rapport au devis initial, la conformité des travaux réalisés par rapport à ceux attendus, le respect des délais jusqu’à la propreté du chantier et la politesse des équipes.

Une série d’expériences positives est favorable à la prospection et est de nature à rassurer et donc influencer un client potentiel. Cependant, bouche-à-oreille et avis restent des opinions, et on peut s’interroger sur leur degré d’expertise et donc de fiabilité.

Le troisième niveau de reconnaissance : la qualification d’entreprise

Il existe un troisième niveau de reconnaissance, obtenu via une tierce partie, professionnelle et impartiale. Il s’agit de la qualification d’entreprise. Ce système repose sur deux principes clés.

Le premier principe porte sur la nature de l’évaluation. Dans la qualification d’entreprise, l’évaluation est effectuée à partir de critères techniques objectifs et légitimes, fondés sur les règles de l’art, les réglementations et les normes en vigueur. Ces critères correspondent à l’activité exercée. Ils sont communiqués en toute transparence, dans les référentiels de qualification, et sont destinés à apporter la preuve de la compétence.

Le processus de certification : un dispositif impartial

Une fois la formation complétée et réussie, un QCM est généralement demandé. Il faut ensuite compléter un dossier administratif avec l’attestation de réussite qui démontre la compétence de l’entreprise et sa gestion régulière (assurance, URSSAF, expertise interne, chantiers...).
Alors que vérifie-t-on précisément ? On vérifie que l’entreprise dispose d’une équipe technique compétente et formée, qu’elle possède le matériel adéquat pour réaliser des travaux en toute sécurité et, au travers de références de chantiers, qu’elle sait concevoir, réaliser, contrôler et entretenir des installations électriques, énergétiques ou numériques. En bref, on évalue les acquis et l’expérience de l’entreprise.

Le deuxième principe concerne l’avis délivré. Il porte sur la qualité de la preuve apportée. Cet avis est rendu dans le cadre d’une décision collégiale au sein de comités de certification. Ces comités sont composés de qualificateurs bénévoles, représentant l’ensemble du marché. On y trouve des représentants de professionnels électriciens, des représentants des intérêts des clients (architectes, maîtres d’ouvrage, assurances) et des représentants des intérêts généraux et institutionnels (bureaux de contrôle, Agence Qualité Construction).

Le processus de certification est un dispositif impartial, solide, régulièrement contrôlé en interne et par les pouvoirs publics dans le cadre de notre agrément ministériel, relatif aux qualifications réglementaires.

Les Organismes certificateurs

Il existe de nombreux organismes officiels intervenant dans le domaine des travaux concourant à améliorer la performance énergétique des bâtiments :

• Qualifelec : Travaux électriques en matière d'efficacité énergétique et/ou d'installation des énergies renouvelables
• Qualit'EnR : Toutes installations d'équipements valorisant les énergies renouvelables
• Qualibat : Tous travaux liés à l'efficacité énergétique et aux énergies renouvelables
• Certibat : Travaux de rénovation énergétique globale
• RGE ECO Artisan : Travaux d'efficacité énergétique
• RGE : les pros de la performance énergétique : Travaux liés à la performance énergétique (construction ou rénovation)
• CERQUAL Qualitel Certification : Travaux de rénovation lourde dans le cadre d'une rénovation énergétique globale

Obtenir le Label RGE : quelle certification ?

En fonction de la stratégie de l'entreprise, le dirigeant va choisir d’acquérir une ou plusieurs certifications. L’idée principale sur laquelle l'accompagnement Rénover + va s’appuyer est la suivante : Quelle certification correspond à mes objectifs et mes compétences ?

Si l’artisan est formé à la manipulation des fluides frigorigènes et souhaite développer principalement installer des Pompes À Chaleur (PAC) il s’orientera vers une formation QualiPAC.

Obtenir le Label RGE : quelles formations ?

Les différents organismes certificateurs cités plus haut proposent les formations nécessaires à l’obtention du label. En amont de la formation, les équipes Rénover + vous donnent des conseils pratiques, et évaluent votre capacité à disposer des compétences nécessaires.

L’objectif est clair : permettre aux entreprises de se démarquer sur un marché toujours plus compétitif et de renforcer la confiance de leurs clients.

Avec le soutien de Rénover +, les entreprises artisanales peuvent franchir le cap de l’obtention du Label avec succès, tout en bénéficiant d’une reconnaissance qui constitue un véritable levier de développement.

Vous êtes un artisan et souhaitez être accompagné dans le cadre de l'obtention du label RGE ?